En voici quelques-uns :
« J’avais seize ans et je venais d’intégrer l’école des mousses à Brest. (…) Lors de cette première journée, je me suis demandé comment une machine aussi complexe pouvait évoluer avec autant de légèreté et d’élégance. »
« J’avais alors 6 ou 7 ans. Ma mère et moi étions venus rejoindre mon père, marin de commerce sur son cargo qui devait nous conduire de Marseille à Dunkerque. J’ai découvert durant ces jours en pleine mer ce paysage sans cesse changeant de la mer à perte de vue. »
« En Août 1966, sur un catboat, j’ai 14 ans, et c’est la grande ivresse : première traversée en solitaire de la plage de Suzac vers Port-Bloc, un bel après midi d’été accompagné d’un jolie brise marine. »
Pour découvrir l’intégralité de vos réponses à la question une, rendez-vous lors du vote hebdomadaire samedi prochain. Et maintenant, poursuivons le voyage avec la deuxième question : votre premier bateau …
Retrouvez le déroulé et le descriptif du « Voyage d’Atanahoué » en cliquant ici.
Chapitre 1, question 2 : mon premier bateau
C’est une relation toute particulière qu’un marin construit avec son bateau et aujourd’hui, c’est à celle-ci que nous allons nous intéresser afin d’imaginer, à partir de vos témoignages, le bateau d’Atanahoué.
Plus qu’une simple embarcation, c’est un véritable compagnon de route que nous choisissons, nommons et chérissions au fil de nos navigations…
“C’est donc l’histoire d’amour entre moi et mon bateau avec les émotions nées de ce long compagnonnage, que je vais raconter” nous confiait Eric Tabarly dans Mémoires du Large.
Et vous quelle histoire vous unit à votre premier bateau ?
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L’histoire du jour : L’Hermione, Frégate de la Liberté
Parce que le premier bateau qui nous a fait rêver n’est pas systématiquement celui que nous avons possédé, nous allons nous intéresser aujourd’hui à un navire d’exception : l’Hermione.
Les passions, L’Hermione a su les déchainer. C’est en 1778 au sein de l’Arsenal Maritime de Rochefort, que naît l’Hermione pensée par l’ingénieur Henri Chevillard. Elle fait partie de la famille des « frégates de 12 » (frégates légères équipées de canons tirant des boulets de 12 livres) comptant parmi elle La Concorde ou encore La Courageuse.
La « Frégate de la Liberté » doit sa renommée à son illustre compagnon de route, Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, qui quitte à son bord l’Arsenal en 1780 pour se rendre aux Etats-Unis, plongés en guerre d’indépendance contre l’Angleterre.
C’est en 1980, qu’un groupe d’amis passionnés, prend le pari fou de redonner vie à ce navire de légende, à l’endroit même où celui-ci fut conçu 200 ans plus tôt : c’est la naissance de l’Association Hermione-La Fayette. En 2015, après 20 ans de travaux et 30 millions d’euros d’investissements, l’Hermione suit le chemin de son illustre ainée en ralliant Rochefort et Boston.
Aujourd’hui, il est possible de la visiter à Rochefort au sein de l’Arsenal des Mers, ou encore de l’apercevoir en certaines occasions, à l’instar de nos plaisanciers de Port Adhoc Soubise qui ont pu naviguer à ses côtés sur la Charente.
Et vous, quelle est l’histoire de votre premier bateau ? Racontez-nous en répondant à la deuxième question.
Pour aller plus loin
🎧 A ÉCOUTER :
« Sur la route… de l’Hermione » par Julie Gacon, podcast France Culture disponible à l’écoute ici
📺 A VOIR :
« L’Hermione », Visites Privées présenté par Stéphane Bern, en streaming ici
📚 A LIRE :
« L’Hermione : la conspiration pour la liberté », bande dessinée de Jean-Yves Delitte en téléchargement ici
Crédits photo : Association Hermione-La Fayette – Glénat BD