Paimpol, une ville bretonne avec une riche histoire portuaire

Date de publication : 01/03/2024

Un port à Paimpol dès le 18ème siècle

Les premières traces que nous avons du port de Paimpol datent d’avant 1800 : la seconde moitié du 18^ème siècle marque le début des travaux de construction d’un port, qui ne possède alors qu’un bassin. La ville de Paimpol est en plein essor, et cette ouverture sur la Manche est sans doute un atout pour son développement.

Au 19^ème siècle, le territoire paimpolais évolue considérablement, en faveur d’une augmentation de la surface de la ville : l’étang principal de Paimpol est en partie asséché et poldérisé, la rivière Quinic est détournée de son lit, plusieurs jetées sont construites… En même temps que la ville s’étend, le bassin à flot du port de Paimpol est entouré de quais. Ils seront, plus tard, allongés et renforcés, puis accompagnés d’une jetée.

A la fin des années 1800, en plus des bâtiments portuaires, le port de Paimpol dispose de compétences techniques : plusieurs chantiers navals sont, par exemple, en capacité de construire et de réparer des bateaux.

La construction d’un deuxième bassin à flot pour le port de Paimpol est terminée au début du 20^ème siècle. Dans la continuité des aménagements précédents, la ville continue de se doter d’équipements portuaires utiles à la réalisation des activités maritimes. Parmi eux, une cale inclinée, des entrepôts, plusieurs grues à vapeur…

Au coeur de l’histoire de Paimpol, la pêche à la morue

Si l’on parle de port à Paimpol à partir du 18^ème siècle, des traces d’activités maritimes ont été relevées bien plus tôt sur le territoire. Paimpol était déjà, par exemple, un port de l’armement corsaire durant la Guerre de cent ans ! Mais ce qui a véritablement marqué l’histoire de la ville, c’est la pratique de la pêche à la morue : pendant des centaines d’années, les Paimpolais ont traqué ce poisson, d’abord sur les bancs de Terre-Neuve puis autour de l’Islande.

On trouve déjà, au 16^ème siècle, quelques bateaux appareillant à la pêche à la morue. Mais c’est surtout au milieu du 19^ème siècle, à partir de 1852, que l’activité se développe vraiment. Un premier armateur, Louis Morand, envoie une première goélette morutière à la pêche depuis le port de Paimpol. Les résultats étant concluants, il lancera, les années suivantes, encore trois autres navires…

De 1852 à 1895, les activités de pêche ne cessent de se développer dans le port de Paimpol. Le nombre d’armateurs se multiplie, jusqu’à ce que l’on parle, désormais, d’une flotte d’une centaine de bateaux partant chaque année en campagne de pêche depuis la ville bretonne. À bord de ces navires, les pêcheurs paimpolais rejoignent les côtes de l’Islande, pour une durée de six mois.

Plus de 2 000 marins trouveront la mort dans ces activités de pêche, avant la fin de l’activité en 1935. En plus des dangers rencontrés en mer, de mauvaises conditions de vie seront mises en cause. En particulier : de la malnutrition, des problèmes d’hygiène, et beaucoup d’alcool embarqué.

Le port de Paimpol aujourd’hui

Aujourd’hui encore, celle qu’on appelle la Cité des Islandais reste en lien avec la mer. La fin de la période de la pêche à la morue n’a pas marqué, pour autant, la fin du port de Paimpol ! Celui-ci s’est adapté à une évolution des usages, rendant possible un nouveau mode de pratique de la mer : la plaisance.

Aujourd’hui, le port de Paimpol est un des principaux ports du département des Côtes d’Armor. Il joue toujours un grand rôle dans les activités de pêche du territoire de la Manche. Mais, chaque année, il est aussi fréquenté par de nombreux plaisanciers.

Et pour cause : sur la côte d’Emeraude, Paimpol est un port ouvert sur un bassin de navigation exceptionnel. A l’Ouest, Perros-Guirec, l’archipel des sept îles, Carantec, Roscoff et l’île de Batz… A l’Est, Saint-Quay-Portrieux, la baie de Saint-Brieuc, Saint-Malo… Les navigateurs peuvent profiter, de là, de nombreuses destinations particulièrement agréables et facilement accessibles.

A moins de cinq milles nautiques, face au port de plaisance de Paimpol, l’île de Bréhat est un incontournable : d’une surface de cinq kilomètres carrés à peine, elle concentre pourtant de nombreux points d’intérêt – un moulin à marée, deux phares et quelques monuments religieux, notamment, qui en font une escale dépaysante. L’île de Bréhat bénéficie d’un microclimat favorable au développement d’une impressionnante diversité de fleurs et de plantes exotiques, et les paysages et plages y sont très appréciables. Vous l’aurez compris : vous aurez beaucoup à découvrir tout au long de votre visite de l’île !

Avec ses paysages entre mer et estuaire, ses côtes faites de plages, de rochers et de falaises, et ses monuments emblématiques, la ville de Paimpol en elle-même invite les plaisanciers à de nombreuses découvertes naturelles et culturelles. L’histoire portuaire de la ville, elle, est retracée au musée de la Mer.

Aujourd’hui, comme dans beaucoup d’autres lieux d’escale bretons, le port de Paimpol est aussi idéal pour profiter de découvertes gastronomiques. Ce peut être le cas grâce à la dégustation des huîtres locales, par exemple, au marché hebdomadaire de la ville.

Enfin, plusieurs festivités mettent régulièrement à l’honneur le territoire et son histoire. Les navigateurs peuvent, par exemple, profiter de la Fête des Islandais – chaque année, au mois de juillet – ou du Festival du Chant de Marin de Paimpol – tous les deux ans, au mois d’août.

Le port de plaisance de Paimpol, un lieu d’escale plébiscité

Destination nautique par excellence, la ville de Paimpol s’est naturellement dotée d’un port de plaisance de qualité. Avec Port Adhoc Paimpol, les navigateurs profitent aujourd’hui d’un port à sec en Manche parfaitement adapté aux usages actuels et futurs.

À la fois au cœur de la ville et à l’extérieur du port à flot, Port Adhoc Paimpol permet aux équipages d’accéder à toutes les facilités, sans avoir à emprunter les écluses. Ainsi, les usagers gagnent, chaque fois, entre 45 minutes et deux heures de navigation.

Sur le site, les propriétaires de bateaux disposent de 240 places de port à sec sur racks, de pontons privés et de bornes d’eau et d’électricité. Les infrastructures et les équipes du port permettent la mise à l’eau et la sortie d’eau des navires d’une longueur allant jusqu’à 8,50 mètres, tous les jours de l’année, en fonction des horaires des marées.

Enfin, dans ce port particulièrement adapté à la pratique de la plaisance, les usagers peuvent profiter de multiples services : une pompe à essence, un magasin d’accastillage, une voilerie, un club nautique, une agence de location de bateaux, une auto-école et une école de voile, un broker, un chantier naval offrant des services d’entretien, de réparation et d’hivernage…

Vous souhaitez découvrir notre port à sec en Manche par vous-même, avec votre unité ? Contactez dès maintenant notre équipe, et organisons ensemble votre prochain séjour à Port Adhoc Paimpol !